DECOUVERTE. À la conquête du ciel avec les Étoiles de la Mée
L'association castelbriantaise Les étoiles de la Mée est particulièrement active au moment de l'été. La saison est propice aux observations du ciel. Rencontre avec le président Julien Crespin.
Julien Crespin est à la tête d'une quinzaine d'adhérents de 7 à 77 ans, selon la formule consacrée. L'association Les Étoiles de la Mée est affiliée à l'AFA (Association française d'astronomie) et participe donc aux grands rendez-vous nationaux comme celui de la Nuit des étoiles, le dernier week-end de juillet.
L'association était présente sur plusieurs sites à cette occasion : le vendredi soir à Issé, le samedi soir au vélodrome à Châteaubriant et au moulin de la Garenne à Pannecé le dimanche soir.
Depuis quatre ans, les Étoiles de la Mée ont remplacé Castel-astro. La nouvelle structure mise sur moins de théorie et plus de travaux pratiques. Elle vient d'acheter deux télescopes : un de 20 cm de diamètre et un de 40 cm. Le matériel est accessible à tous. « On n'oblige pas les membres à avoir des instruments », précise le président.
L'association participe aussi à l'événement le Jour de la nuit, qui permet de prendre conscience de la pollution lumineuse. « Nous préférons faire nos observations au sud de Châteaubriant car nous sommes vite en pleine campagne ». L'association a pro-posé aussi cette année la Fête du soleil, fin juin à l'étang de Choisel. Grâce à de nombreux filtres, il est possible de découvrir cet astre sans danger pour les yeux.
Pendant le temps scolaire, les adhérents se réunissent un vendredi sur deux, pour des soirées d'observation, plus techniques, plus poussées. Au cours de ces six réunions, les participants dessinent ce qu'ils voient.
En partenariat avec la Communauté de communes, les Étoiles de la Mée ont accès au planétarium. C'est un plan B en cas d'intempéries ou de passages nuageux pour parler du ciel et des constellations. L'association possède quelques météorites. L'étonnement est toujours là en les observant : « Ça a 4,5 milliards d'années ».
Les observations par le passé avaient lieu à l'hippodrome mais depuis trois ans, elles ont été déplacées au vélodrome. Les participants s'étonnent : « On ne savait pas qu'il y avait une salle au vélodrome et que l'extérieur est aussi préservé ». Du coup, on a là-bas soit la tête dans le guidon soit la tête dans les étoiles...
Yolande Auvray (correspondante locale)
Photo d'illustration : Le bureau de l'association, avec le président à Julien Crespin à droite